Accéder au contenu principal

L'animation de la relation phygitale : le magasin, les vendeurs et le shopper.

L'enseigne Rebecca Minkoff  (NY) optimise-t-elle la "phygitalisation" du magasin pour plus de naturel ? L'écosystème relationnel  qu'elle anime  (reconnaissance "volontaire" du background du shopper, parcours d'essayage connecté, produits connectés, stock connecté, vendeur connecté, shopper connecté) mèle digital ET humain. On "phygitalise" pour viser la fluidité et induire "plus de naturel" dans le parcours du shopper et celui du vendeur connecté. Et j'aime beaucoup cette pratique des vendeurs qui optent à la fois pour le contact en chair et en os mais aussi pour le contact virtuel en magasin, ici par sms, pour ne pas risquer d'étouffer le shopper...Une pratique pour se faire discret et respecter l'intimité du shopper dans sa découverte. Tout en ne s'interdisant pas le contact direct si le shopper le demande.  On scénarise la mise en relation directe ou/et indirecte, humaine ou/et virtuelle,  comme pour mieux "apprivoiser" la relation de manière réciproque dans une ambiance conviviale :  appeler le vendeur pour demander conseil, ou lui commander un café depuis un écran tactile dans le magasin; et à partir de là, lorsque le vendeur aura apporté la boisson, engager un dialogue. avec son client, avec son vendeur...On est vraiment dans une logique où le magasin physique devient une interface digitale, on pourrait dire phygitale au service de la relation et du confort d'achat... Un magasin connecté avec ses vendeurs connectés ET shoppeurs connectés, qui sont un tout : un écosystème qui joue à 3 mains,soucieux du respect de chaque client.

In fine, le sens de l'accueil et de la relation au coeur de l'expérience shopping.

Birfurquez-vous encore avec ces posts

« L’espace client » réinventé = une vision sociale et ubiquitaire de l’Espace-client centré sur l'individu ?

Le consentement de l’utilisateur, un nouvel usage à maitriser en UX design

La donnée, vecteur de valeur pour le patrimoine informationnel